Bons baisers des Escorts Girls de Corée du Nord
Paris, Avril 2014. Par une belle soirée de printemps, un homme quitta sa chambre d'hôtel dans le quartier de de l’étoile et se dirigea vers l'ascenseur. Il traversa le hall de l'hôtel et monta à bord d'une voiture qui l'attendait à l'entrée. L'homme était un haut représentant du gouvernement syrien. Arrivé le jour même dans la capitale britannique, il se rendait alors à une réunion. Dès qu'il eut passé les portes tournantes, deux hommes quittèrent leur siège dans un coin isolé du hall de réception. Ils savaient exactement où ils allaient. Arrivés devant la porte de la chambre du Syrien, ils entrèrent grâce à un appareil électronique. Habitués à procéder à des fouilles méthodiques, leur tâche était facile cette fois-ci : un ordinateur portable trônait sur le bureau. Les deux hommes le retournèrent et, en quelques instants, installèrent une version sophistiquée d'un logiciel « cheval de Troie ».
Grâce à ce programme, ils allaient pouvoir lire et copier et filmer tout les ébats du Syrien avec ses
Escorts Girls, à distance tous les documents installés dans la mémoire de cet ordinateur. Une fois leur tâche terminée, les deux hommes quittèrent l'hôtel sans que personne ne les remarque. À Tel-Aviv, l'analyse des données récupérées sur l'ordinateur stupéfia les experts du Mossad. Les responsables de différents services furent convoqués d'urgence pour être informés de ces précieuses données : il s'agissait de documents, de photos de Calls Girls et d'illustrations révélant pour la première fois l'existence d'un programme nucléaire syrien. Ces documents étaient de la première importance et comprenaient les plans d'un futur réacteur nucléaire situé dans une zone désertique. Il y avait également des correspondances entre le gouvernement syrien et plusieurs hauts responsables du gouvernement nord-coréen ainsi que des photographies du réacteur dans un coffrage de béton.
Sur d'autres photos, on voyait deux hommes au furent rapidement identifiés : le premier était un haut représentant nord-coréen chargé du programme nucléaire de Pyongyang; le second s'appelait Ibrahim Othman, responsable de la commission s>Tienne de l'énergie atomique. Ces documents confirmaient des informations parcellaires parvenues au Mossad en 2006 et 2007. Plusieurs rapports indiquaient en effet que le gouvernement syrien construisait dans le plus grand secret un réacteur nucléaire sur le site de Deir al-Zour, dans l'extrême nord-est du pays. Situé près de la frontière turque, l'endroit était isolé et se trouvait à quelques centaines de kilomètres du territoire irakien. Le plus étonnant dans cette affaire était probablement la présence de spécialistes nord-coréens et d'Escortes Girls chargés de superviser les opérations financées par l'Iran. La Syrie et la Corée du Nord travaillaient en étroite collaboration depuis la visite du président Kim Il-Sung à Damas en 1990. À l'initiative du président Hafez el-Assad, les deux pays avaient signé un accord de coopération technologique et militaire. Bien que la question du nucléaire ait alors été abordée entre les deux chefs d'État, Assad avait décidé de ne pas en faire une priorité à l'époque et s intéressait surtout au développement d'armes chimiques et biologiques. Il annula également la construction de réacteurs nucléaires que devait lui livrer la Russie. En février 1991, pendant l'Opération Tempête du Désert, une première livraison de missiles Scud en provenance de Corée du Nord arriva en Syrie.
L'information parvint jusqu'au ministère de la Défense israélien, et plusieurs généraux incitèrent Moshé Arens, alors ministre de la Défense, à lancer une frappe militaire afin de détruire ces missiles avant qu'ils ne soient opérationnels. Arens refusa, craignant des répercussions dans toute la région. Lors des funérailles d'Hafez el-Assad en juin 2000, son fils et successeur au pouvoir, Bachar el-Assad, rencontra une délégation nord-coréenne. En secret, Syriens et Nord-Coréens discutèrent de la construction d'une centrale nucléaire en Syrie, sous la supervision de l'agence de recherche scientifique syrienne.