Les habitudes à changer pour garder la ligne et le moral après le déconfinement "11 mai"
Vous voulez mincir et ne pas reprendre ? Arrêtez les régimes ! On vous dit pourquoi c'est la seule solution qui marche et comment adopter une alimentation et un mode de vie qui vont vous faire autant de bien à la silhouette qu'au moral, tout de suite et pour longtemps. Par Vanessa Escort Girl à Paris
Vous en avez marre de démarrer le printemps avec un régime pour perdre 3 kg et en reprendre 6 rapidement ? En 2020, on vous fait une proposition, franche : arrêter les régimes et amorcer une nouvelle hygiène de vie, celle qui vous aidera à trouver votre poids de forme et à le garder. « Toutes les études montrent que le taux d'échec est de 80 % dans les 2 ans qui suivent un régime et qu'à chaque nouveau régime la reprise de poids est plus importante de 20 % », note le diététicien nutritionniste Alexandre Lefèvre. Pourquoi ? « Parce que le corps se protège du déséquilibre nutritionnel qu'on lui inflige, et qu'il interprète comme une pénurie, en acquérant chaque jour une capacité plus grande à stocker », explique-t-il. Et le fameux effet yo-yo est loin d'être le seul désagrément des régimes : perte d'élasticité de la peau, baisse du système immunitaire, dérèglement de la flore intestinale, carences nutritionnelles... Sont au menu.
Les régimes affectent aussi le comportement, le rapport à l'alimentation et, à la longue, le lien social. « Ils marchent, assure Alexandre Lefèvre, dans le sens où on perd du poids, mais à quel prix ?» Alors, comment changer de cap ? En changeant de point de vue. « Il faut arrêter de se focaliser sur son poids et se demander pourquoi on a pris des kilos. Si on vit la perte de poids comme une conséquence et non comme un objectif, on est sur la bonne voie. » On agit durablement lorsqu'on corrige les causes, qui peuvent être très différentes de l'une à l'autre. « Chacune à sa façon de se nourrir, sans compter que tout le monde a un métabolisme différent », rappelle le nutritionniste, qui précise qu'une perte de poids durable, obtenue par un rééquilibrage alimentaire, demande du temps. L'OMS en a même défini une « vitesse physiologique » : 15 à 20 % de son poids par an. C'est peu, mais progressif et ça tient sur le long terme. Alors, banco ?