These couples have succeeded... their separation
Breaking up and continuing to have a respectful relationship afterwards is not easy but possible. Decoding and testimonials. By Zara Nabilla.
Love breakup" is much (too) synonymous with "broken heart", "betrayal", "domestic scenes", "abandonment", "depression"... On the other hand, this stage is much less associated with the terms "benevolence", " happy ending”, “respect”, “dignity”, “kindness”, “empathy”, etc. But when one in two marriages ends in divorce, why wouldn't we learn to separate in happy ending mode!? Because, even if our heart momentarily falls apart, that's no reason: everyone can learn the "benevolent separation process"!
In any case, this is what Katherine Zara Thomas says in her new book "Separating without hating each other, 5 steps to leaving each other WITHOUT (too much) SUFFERING... and coming out of it better". Yes, in times of separation, we are all shocked: we lose our “emotional focus”. But we can learn to control our “post-traumatic growth”.
C'est-à-dire non seulement à se relever d'une crise, mais aussi à nous transformer positivement, en faisant en sorte que la rupture donne naissance à quelque chose de beau. Car l'auteur rappelle une vérité : «Le pire côté d'une rupture n'est pas l'immense chagrin accompagnant la perte d'un lien qui vous était cher, mais l'affront fait à votre moi.» En effet, on passe «de l'individu unique à la personne ordinaire qui n'a plus rien de spécial »... Au fil des pages, on arrive donc à mieux comprendre la théorie de l'attachement, notre besoin de liens forts et stables, qu'on adapte in real life avec des exercices pratiques. On apprend par exemple que les rituels de rupture bienveillante s'avèrent efficaces. Arrivée à l'étape 5, on organise ainsi une cérémonie ou un (rifler de rupture pendant lequel chacun affirme publiquement tout ce que la relation lui a apporté. L'idée qui doit-nous habiter du début à la fin ? La nécessité de considérer chaque relation amoureuse comme précieuse, «même lorsqu'elle nous déçoit et ne répond pas à nos attentes », insiste Katherine Zara Thomas.
On s'est mis ensemble à l'âge de 21 et 23 ans, et on a rapidement monté Éléphant, notre groupe, devenu notre métier à temps complet. Nous étions du coup très fusionnel, on bossait ensemble la journée et on rentrait ensemble le soir. Nous nous sommes toujours bien entendus mais à la fin de la tournée de notre premier album, nous Sommes partis en Toscane dans une villa d'artiste pour commencer notre nouvel album, et nous avons rompu... au bout de trois jours. Ça a été dur, on a beaucoup pleuré tous les deux, mais ça a en même temps été l'occasion d'échanges et de mises au point. Beaucoup de belles choses sont sorties de ce moment difficile. On a com-pris qu'entre 20 et 30 ans on avait grandi collés ensemble, et qu'on avait besoin de vivre chacun de son côté. Ça ne nous a pas empêchés — heureusement — de décider de continuer le groupe.
Et notre deuxième album s'est alors axé sur notre rupture. Si notre complicité reste hyper forte—c'est comme si on faisait partie de la même famille —, il y a une pudeur entre nous qui fait qu'on ne se parle pas de nos vies amoureuses. Réussir notre rupture nous a coûté en énergie et en émotion, mais c'est une sacrée aventure ! Car, même si on n'est plus en couple, on reste deux âmes sœurs, ça ne peut pas partir comme ça... Nous nous sommes rencontrés quand nous étions étudiants en cinéma. Quatre mois après, je suis tombée enceinte ! Et à 7 mois de grossesse, on a emménagé ensemble. Un an après la naissance, il n'y avait pas de gros problèmes, mais on n'était plus vraiment sur la même longueur d'onde. J'ai finalement affirmé mon choix de rompre. Sur l'instant, ça n'a pas été facile mais on a eu la bonne attitude. Au lieu de basculer dans les reproches, j'affirmais surtout mon respect pour lui en lui disant que je l'ai aimé, qu'il est très important dans ma vie, etc. Une rupture réussie ne signifie pas que c'est la joie absolue tout de suite, mais ça se construit avec respect et empathie. Plus tard, quand j'ai quitté mon mec suivant, Ben étant célibataire aussi à ce moment-là, on s'entendait tellement bien qu'on s'est mis en colocation chez lui : chacun sa chambre et sa vie, et notre fille. Cette situation m'a vraiment aidée financière-ment. C'est moi qui ai la garde et, aujourd'hui, j'habite à une rue de chez lui pour que chaque jour, on se cale : soit il la dépose, soit il vient la chercher à l'école, etc. Car il veut la voir tous les jours ! Bref, on s'est transformés en team parents séparés fluide et spontanée. Quant à son amitié, elle n'a pas de prix…